Avec nos animaux familiers se crée un lien unique et fort.  Ils sont présents dans notre univers et avec le prolongement de leur espérance de vie, ils nous permettent de vivre avec eux une relation mêlée de tendresse, de joie, de plaisir, de complicité.
Ils sont des amis inestimables, car il nous accompagnent fidèles et bienveillants sur notre chemin de vie.
N’est-il pas alors normal lorsque notre petit compagnon disparaît d’éprouver de la peine ?
On parle du deuil de la perte de nos êtres chers, mais pas suffisamment du deuil qu’occasionne la perte d’un animal aimé.
Certains diront qu’on ne peut comparer la perte d’un humain à la perte d’un animal.
Je suis d’accord.
Il n’y a rien à mettre en balance.
A mon sens, le cœur est assez grand pour faire une place à chacun.

Le départ de notre compagnon de route crée un vide et nous pouvons même être surpris parfois par les émotions diverses et profondes qui nous traversent lors de cette perte :  état de choc, refus de croire en sa disparition, douleur, colère, culpabilité, ….
Tous ce sentiments sont normaux et les accueillir nous mènera vers un processus d’acceptation, qui ouvre la porte à la guérison du coeur.

Il est doux et salutaire de pleurer, de partager sa peine auprès de personnes bienveillantes et compréhensives, capables d’entendre notre chagrin.
Faire son deuil est essentiel, quelque soit l’être que l’on perd.
Cela signe la prise en compte de la réalité de la mort et permet à ceux qui restent de survivre à la séparation.

Le temps fait son oeuvre et adoucit les peines…

Un jour prochain, je vous souhaite de sourire avec gratitude de tous les  moments doux et heureux que la vie vous a donné de partager avec votre animal aimé.